(Puisque je commence cette série, je vais préciser maintenant. Il n’y a qu’une seule règle avec les articles En boucle: je dois uniquement écouter l’album en question en écrivant les lignes qui suivent. Que ça me prenne une ou dix-huit écoutes. Aussi simple que ça!)
Ça me donne envie de courir et de dormir étrangement. À vrai dire je cours souvent dans mon sommeil donc ça a du sens pour moi. (Pas compliqué de comprendre pourquoi je cours souvent en dormant si tu me connais un moindrement et que tu y penses deux minutes, mais je comprends que si on ne s’est jamais rencontré, mes rêves peuvent paraitre pas-reposants. Pourtant je vous jure, ça m’apaise beaucoup quand ça m’arrive. Et si on se connait un peu et que tu ne comprends toujours pas pourquoi j’aime ça courir en dormant puisque tu me suis sur Instagram depuis cinq-six ans et que tu ne m’as jamais vu faire une Story de l’application cool de course que tout le monde utilise pour show off leur 5 km, ben tu viendras m’écrire en privé et je vais élucider cette grande énigme en un seul mot.)
Donc oui « dormir et courir » comme type de chansons. T’as envie de sourire en l’écoutant, mais pas trop non plus. Peut-être que ça fait trop longtemps que j’ai couru aussi et que les gens qui courent souvent me diraient « je souris vraiment pas en courant t’es folle un peu, mais c’est correct on est tous un peu fou surtout depuis 2020 » ou quelque chose de pas trop méchant, mais juste assez comme ça pour me faire comprendre que je suis dans le champ.
J’aime sûrement ça parce que selon ses photos Spotify le chanteur ressemble un peu au chanteur de The 1975, mais propre. Je l’ai stalké sur Instagram et finalement il lui ressemble vraiment pas tant que ça. Un peu déçue, mais j’ai déjà été plus déçue que ça aussi.
C’est un album que j’écouterais seule le matin quand le soleil se lève avec moi et traine tout au long du couloir de mon appartement pour me guider jusqu’à ma cuisine, où mon café est impatient de se faire infuser. J’écouterais uniquement les deux premières chansons bien fort dans mes écouteurs en me préparant et le reste de l’album m’accompagnerait dans les petites rues du Plateau, encore désertes parce que je serais vraiment une lève-tôt comparée au reste du monde entier. Je m’essoufflerais peut-être avant la fin de l’album, mais je ferais toujours quelques tours de pâtés de maisons pour pouvoir écouter les trois dernières chansons. Mes préférées.
À défaut de faire tout ça, je l’écoute en m’endormant.
Et je rêve à ma prochaine course.